Historique de la ville

Un peu d'histoire

STEPHANUS de Turec, vers 1100 (cartulaire de Saint-Cyprien, page 40)
Turec, 1157 (chapitre Saint-Hilaire, tome 1, page 161)
Tureyum, 1273 (Fonteneau, t.XII, page 657)
Ture, 1280 (abbaye de Fontaine-le-Comte, 26)
Capellanus de Turre, Thure, 1383 (Taux du décime, pages 13 et 126)
Rector de Thureyo, 1478 (registres Saint-Pierre de Thuré)

Avant 1790, la paroisse de Thuré faisait partie de l'archiprêtre, du duché, de la sénéchaussée et de l'élection de Châtellerault. La cure était à la nomination de l'évêque ; elle est classée dans le Pouillé de Gauthier parmi celles qui étaient de camera episcopi, extra de catus et archipresbyteratus.

La seigneurie de Thuré, ancien domaine des évêques de Poitiers fut cédée le 21 mai 1447 par l'évêque Guillaume de Charpaigne à Charles d'Anjou, comte du Maine, avec les terres de Saint-Christophe-sous-Faye et la tour d'Oyré et la dîme de Senillé, en échange du château et chatellenie d'Harcourt à Chauvigny.

Ce fief, qualifié baronnie depuis le XVIè siècle, relevait du duché de Châtellerault. Il fut uni en 1768 au marquisat de Clairvaux avec les quatre fiefs du Grand-Pouillé, la tour de Pouillé, la Plante et la Perlotière. Le château seigneurial est en ruine.

En 1790, Thuré devint le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Châtellerault et composé des communes de Thuré, Antran, Colombiers, Remeneuil, Scorbé-Clairvaux, Sossay et Usseau ; ce canton a existé jusqu'au 18 novembre 1801.