Les châteaux

Château de la Massardière

Site protégé -  Site classé monument historique - Ouverture exceptionnelle.

La terre de la Massardière appartient du XVe siècle au XVIIe siècle, aux La Tousche, famille noble du Châtelleraudais. Le château construit sur les flancs d’une petite colline, se  composait d’un corps de logis principal rectangulaire, et de deux autres ailes, formant ainsi un plan en U ; cours et dépendances complètent l’ensemble. Le bâtiment ancien, très remanié au XVIIIe siècle, en partie ruiné par un éboulement survenu en 1888, occupe le petit côté sud d’une vaste cour rectangulaire, également aménagée au XVIIIe siècle. La façade sur cour du corps logis principal est doublée, au XVIe siècle, d’une galerie couverte en terrasse, qui reproduit celle de l’entrée de l’hôtel Alamand à Châtellerault, aujourd’hui en grande partie détruit, l’édifice le plus novateur du Châtelleraudais autour de 1525.

 

Château de la Merveillère

Visite extérieure du site et de deux pièces de la maison avec exposition d’archives familiales.

Exposition d’une collection de coléoptères et d’insectes locaux (plus de 1000 espèces).

Moulin détruit sur le ruisseau de la Massardière et Maison Rurale 1437 (Duché de Châtellerault). En 1548 à P. FREMONT. 1617 vente par Pierre FREMONT à Charles ANDROUET, Sieur de Cerceau. 1619 (fief de la Rimbertière). 1648, vente par René Androuet, Sieur de Cerceau et de la Bonnalière, à Gilles FREMONT, Sieur de la Merveillère (aux de FREMONT DE LA MERVEILLÈRE depuis cette date).

 

Château de la Barbelinière

La Barbelinière se situe sur la commune de Thuré. Elle est édifiée au centre d’un parc. On y accède par une large allée bordée de magnifiques platanes. En fait, la Barbelinière est un manoir, bien que l’on utilise « château » pour désigner cette demeure.

Historique : Le logis a été construit à la fin du XVe (et fut restauré au XXe). Il appartint longtemps à la famille de Marconay. En 1669, Jacques Jaunier reprit la Barbelinière. Joseph Cadet, d’origine québécoise fit l’acquisition de la demeure en 1770. En 1790, deux demoiselles, apparentées à la famille de Joseph Cadet, occupent le château. Robert Creuzé, député-maire de Châtellerault, en devint propriétaire en 1882, puis ce fut Jacques Creuzé, banquier. En 1848, la propriété appartenait à un juge au tribunal. Il appartint longtemps à la famille du Réau.

 

 

La Genauraye

Demeure des champs de l’écrivain Maurice Bedel (1883-1954), prix Goncourt 1927. La Genauraye, sise sur la commune de Thuré, fut achetée en 1896 à M. et Mme Borreau par la famille de Mme Bedel (acte reçu à l’époque par Maître Pichon, notaire à Châtellerault) ; 1483, la Genauraye ; 1576, la Genauraye (cure de Thuré) ; 1763, la Genaurais (fief relevant du duché de Châtellerault). Le terme Genauraye viendrait de Juniperetum (de junipereus, genévrier).

 

Château de la Plante

La Plante, gentilhommière poitevine, est construite à la lisière d'un parc boisé. La forme générale est un H, fermé à l'extrémité, formant une cour. Sous les bâtiments existent des souterrains qui datent de l'époque gallo-romaine. La demeure actuelle a été construite au XIXe siècle par M. René Barbotin, ancêtre du propriétaire actuel, M. Compaing de la Tour Girard. Les bâtiments de ferme : construits en 1880, furent refaits sur les dépendances d'un moulin. Les bâtiments se composent d'une écurie, d'une étable, d'un pressoir, d'une cave au rez-de-chaussée, d'un fenil et d'un grenier au-dessus.

Historique : le nom de la Plante viendrait de "Plante" (jeune vigne qui ne produit pas encore). Ancien fief relevant du duché de Châtellerault, octroyé en juin 1437 par le comte d’Harcourt, vicomte de Châtellerault à François des Marais, son écuyer, et réuni en 1768 au marquisat de Clairvaux. Entre temps, après 1612, à R. Androuet, sieur du Cerceaux ;  après 1651 à Antoine Frémon, sieur de la Merveillère, secrétaire de la duchesse de Châtellerault, Mademoiselle de    Montpensier. Le 25 janvier 1704 à E. Chérade de Montbron. À signaler des   souterrains-refuges remarquables. La Plante est appelée seigneurie la première fois en 1651.

 

Tour de Pouillé

           Vieille tour en ruine et ferme, 933 (cartulaire de St-Cyprien) ; Poillée, 1384 (chapitre N.D. de la Grande) ; Pouylhé vers 1400  (cure de Thuré) les seigneurs de Poully ; du Grand Poully, 1439 (terrier de Gironde) ; la Tour de Pouillé, 1444 (duché de Châtellerault) ; le Petit Pouillé, 1747 (fief du Petit Pouillé) ; le Grand Pouillé, 1764 (fief du Grand Pouillé), les deux    relevant du duché de Châtellerault ; au XVe siècle, à la famille de Chauvigny (le Grand Pouillé) ; aux Besdons jusqu’au XVe siècle, aux barons de Thuré puis aux marquis de Clairvaux (la Tour de Pouillé). Acheté le 25 janvier 1704 par Étienne Chérade comte de Montbron à Jeanne  Geneviève Binard épouse séparée de biens de Dominique du Monchet en même temps que la baronnie de Thuré ; uni au marquisat de Clairvaux en 1768.